
Lire une BD, c’est effectuer une double lecture : celle du texte, bien sûr, mais aussi celle de l’image. En lisant chaque case d’une BD, les lecteurs doivent non seulement réfléchir à ce qui peut bien s’y passer, mais aussi à tenir compte de la case précédente et de celle qui suit pour créer le sens. La BD est donc tout indiquée pour pouvoir questionner les élèves dans le but de développer leur habileté à inférer.
Après avoir parcouru les notions essentielles du langage graphique à l’aide de BD pour la jeunesse, les participants seront invités à réfléchir à la définition de l’inférence et à prendre connaissance des différents types d’inférence (Giasson, 2011). Au cours des dernières années, des chercheurs ont proposé différentes façons pour travailler l’inférence en classe. En nous inspirant des travaux de Giasson (2011), Taberski (2014), Jamison Rog (2015), nous proposerons à notre tour de courtes activités qui permettront de cibler le processus d’inférence et de l’enseigner de façon explicite à partir d’extraits de plusieurs BD. Chaque activité est présentée en précisant d’abord son intention pédagogique, puis son déroulement étape par étape. Les activités proposées permettront aux élèves de générer des inférences à voix haute plutôt qu’à l’écrit, facilitant ainsi ce processus.
Rappelons que la BD est un incontournable de l’apprentissage de la lecture et un outil puissant pour apprendre à générer des inférences. Comme l’a reconnu récemment un élève en classe, en lisant une BD, « on infère tout le temps ! »
Note : Les participants qui le souhaitent peuvent apporter une BD qu’ils aimeraient lire avec leurs élèves.
Date limite d'inscription: 10 octobre 2017
Responsable des inscriptions: Lise Rousseau (rousseaul@feep.qc.ca)